La croissance de la consommation et des investissements immobiliers en Chine a ralenti en novembre, alors que des inquiétudes subsistent quant à la lenteur de la reprise. À chaque publication de données ou à chaque réunion des dirigeants, l’espoir persiste d’une sorte de plan de relance d’envergure pour relancer l’économie. Une forte dose de patience semble s’imposer.
Les ventes au détail ont augmenté de 3 pour cent sur un an en novembre, le principal baromètre de la consommation étant en deçà des attentes des analystes et en baisse par rapport aux 4,8 pour cent enregistrés en octobre. L’investissement en capital fixe a légèrement diminué. La production industrielle a légèrement augmenté. Les signes indiquent une économie qui n’est pas encore sortie du bois.
Le président Xi Jinping a tenté de restructurer l’économie pour réduire sa dépendance à l’égard des secteurs traditionnels comme l’industrie manufacturière et l’immobilier et se tourner vers des domaines de croissance de haute qualité comme la technologie.
Au milieu de l’année, alors que le Parti communiste tenait son troisième plénum en juillet, des inquiétudes ont émergé quant à la lenteur persistante. Afin de libérer de l’argent pour les prêts, la banque centrale a réduit en septembre le taux de réserves obligatoires et les taux hypothécaires.
Depuis lors, les responsables ont appelé à tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif de croissance annuelle d’environ 5 pour cent. Les efforts se concentrent sur les réformes visant à accroître la liquidité du marché, ainsi que sur la suppression des restrictions sur l’achat de logements afin de stabiliser le secteur immobilier. Pourtant, la confiance est fragile et la propension à épargner est forte.
Les chiffres stables de novembre font suite à la Conférence centrale sur le travail économique, qui a fixé la stimulation de la consommation intérieure comme objectif politique général pour 2025.