Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a envoyé samedi une délégation de haut niveau à Doha pour aider à conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu avec le Hamas, à la suite des récents progrès dans les pourparlers et d’une poussée de dernière minute du président élu Donald Trump.
La décision de Netanyahu dépendait de la question de savoir si les pourparlers étaient suffisamment avancés pour justifier l’envoi de l’équipe de négociation, et est intervenue après une réunion avec les chefs de la sécurité israélienne et les responsables de l’administration Biden et de la nouvelle administration Trump. Le Times of Israel le rapporte.
Plus tôt dans la journée, Netanyahu a rencontré Steve Witkoff, le porte-parole de Trump pour le Moyen-Orient, à la suite des réunions de Witkoff avec les médiateurs au Qatar vendredi.
Lors de briefings à Doha, Witkoff il aurait dit que Trump souhaite parvenir à un accord « d’ici quelques jours ».
Parmi la délégation israélienne qui se rendra à la table de Doha figurent le chef des renseignements du Mossad, David Barnea, et le général Nitzan Alon, responsable des forces de défense israéliennes.
Des sources impliquées dans les pourparlers ont déclaré que le feu vert de Netanyahu intervient dans un contexte de « progrès globaux prudents », bien que les médiateurs minimisent les progrès et les possibles responsable israélien contestant les allégations de « progrès significatifs » Le Times of Israel le rapporte.
Les responsables de la Maison Blanche gardaient espoir qu’un accord puisse être conclu avant l’entrée en fonction de Trump le 20 janvier, mais ont déclaré vendredi que le groupe terroriste Hamas « continue de créer des obstacles à la table des négociations ».
Le chef de la CIA, Williams Burns il a dit à NPR que les négociations sont « assez sérieuses » et pourraient être « conclues dans les prochaines semaines », attribuant la coordination entre l’administration Biden et l’équipe Trump.
« Le président élu Trump a clairement fait savoir qu’il souhaitait parvenir à un accord… avant de prendre ses fonctions », a ajouté Burns.
Le nouveau président avait déjà prévenu le Hamas : « Si ces otages ne sont pas rendus au moment où je prendrai mes fonctions, l’enfer se déchaînera au Moyen-Orient. »
La première phase de l’accord pourrait inclure la libération de 34 otages, dont les corps de certains morts en captivité, ainsi qu’une pause dans les combats, la libération de prisonniers palestiniens et une aide à la bande de Gaza.
Une centaine d’otages, dont sept Américains, sont toujours détenus par le Hamas à Gaza après l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 contre Israël. Selon les autorités, environ la moitié d’entre eux pourraient être morts.
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