La transition vers une économie plus verte nécessitera de réaffecter les travailleurs des emplois très polluants vers des emplois « verts ». Pour minimiser les coûts de cette transition pour les individus et les communautés, les politiques devront soutenir le réemploi des travailleurs licenciés tout en gérant les effets néfastes des pertes d’emplois dans les industries polluantes. Cette chronique étudie le rôle des facteurs structurels et politiques dans la formation des transitions sur le marché du travail, révélant l’hétérogénéité de la main-d’œuvre. L’éducation est le moteur individuel le plus important de la transition du non-emploi vers des emplois verts, tandis que les différences de spécialisation industrielle entre les régions nécessitent des interventions politiques adaptées au lieu.